La Mission de l’Union européenne en Sierra Leone et l’ambassade d’Allemagne ont exprimé leur grande satisfaction à la GIZ et au Secrétariat de l’UFM dans leurs déclarations officielles faites lors de la Réunion régionale finale de suivi de l’Approche régionale du Processus de Kimberly (KP) et du projet de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle dans l’Union du Fleuve Mano qui s’était déroulé au Bintumani Hotel à Freetown les 13 et 14 septembre 2022.

« Nous tenons à féliciter vivement les quatre pays de l’UFM et le Secrétariat de l’UFM pour avoir été considérés dans le monde entier comme une étude de cas sur les bonnes pratiques et pour avoir bénéficié des avantages de la coopération régionale en vertu du Processus Kimberley reconnu dans plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le rôle des diamants dans l’alimentation des conflits, » déclara l’ambassadeur d’Allemagne en Sierra Leone lors de l’événement.

Parlant de leur participation à la mise en œuvre du projet, le Secrétaire Général de l’Union du Fleuve Mano, l’ambassadrice Medina Wesseh Esq, a dit qu’il s’agissait d’une grande opportunité pour l’Union du Fleuve Mano de participer à ce projet en assurant la surveillance dans le cadre de son mandat. Elle a fait remarquer l’importance de ce projet, en particulier dans le contexte des grandes pertes auxquelles les pays de l’Union du Fleuve Mano sont confrontés en essayant de tirer le meilleur parti de leurs ressources naturelles.

L’Approche régionale du Processus de Kimberly (KP) et de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle dans l’Union du Fleuve Mano cherche à appuyer les gouvernements dans la région pour qu’ils développent des capacités sur le plan régional, national et local afin d’assurer le respect de réglementations susceptibles de prévenir le commerce illicite des minerais précieux, de normaliser le secteur de l’exploitation minière artisanale et d’autonomiser les communautés locales possédant des minerais dans leur sol afin de bénéficier de la richesse des ressources.

« Au cours de ces dernières années, le projet a cherché à habiliter les pays à coopérer les uns avec les autres, et à mettre en place des politiques et des réglementations qui amélioreront la sécurité et la stabilité mutuelles dans le secteur minier, en veillant à ce que les pays tirent les revenus dont ils ont besoin de leurs ressources naturelles, » a fait remarquer M. Ahmed Diallo, Chargé de programme auprès du Secrétariat de l’Union du Fleuve Mano.

Le projet a été mis en œuvre dans les quatre pays au sein de la région de l’UFM, chaque pays étant doté de son plan de travail national mis en œuvre par des partenaires locaux de la société civile. Jusqu’à présent, toutes les activités prévues ont été exécutées telles qu’envisagées.

« Nous sommes reconnaissants de l’aide apportée par la GIZ et l’UFM dans cette mise en œuvre. Grâce à ce projet, nos populations ont été informées des inconvénients et des pertes dont elles font l’expérience en raison de la contrebande. Elles réalisent aujourd’hui ce qu’elles ont perdu et sont plus que vigilantes pour s’assurer du fonctionnement des règlements, » a dit Amadu Jalloh, activiste de la société civile en Guinée.